A fin de mieux comprendre vers où l'on va il est toujours très utile de savoir d'où l'on vient...

c'est pour celà que mon parcours personnel, scolaire et professionnel a toute sa place ici. Mon passé, m'a construite et me permet d'être ici aujourd'hui et d'avancer vers demain.
Mon vécu, mes valeurs et ma personnalité son la clé de mon orientation. La base de mes motivations.
> J'ai 4 jours dans les bras de mon papa, mon modèle.

Parcours de vie fléché

Voici ici le shéma représentatif des étapes de ma vie ces 10 dernières années

parcours fléché.pptx (520232)

 

Identité étudiante

et ici le texte pour une compréhension plus exhaustive
 


MOI, étudiante…

 

En janvier 2012, je me suis posée une question : « Où me vois-je dans 5 ans ? ». La réponse fut rapide : « partout sauf ici ». J’étais alors assistante-gérante dans un supermarché depuis 6 ans et j’étais arrivée à un point de non-retour, à la limite du burn-out. Au lieu de m’apitoyer sur mon sort j’ai choisi de prendre le taureau par les cornes et de me bouger. Il était tant que cela change. Ou mais, ce n’était pas si facile car c’est une bonne chose de savoir ce que l’on ne veut plus, c’est encore mieux de savoir ce que l’on veut vraiment…

J’ai alors commencé à vraiment me poser la question, à rentrer en introspection. Je désirais transmettre, enseigner, mais à cette époque quitter mon travail revenait à ne plus avoir de rentrées et avec un enfant à charge il n’en était pas question. Mon rêve est donc resté en suspens.

Il aura fallu deux ans supplémentaires et un gros coup de pouce du gouvernement pour que je puisse y parvenir. J’ai pu bénéficier d’un congé éducation créé par l’état me permettant d’accéder aux études tout en conservant mes revenus et ma place sure au sein de mon entreprise.

Vu mon amour de la langue il était tout à fait naturel pour moi de me diriger vers une option littéraire. J’ai toujours privilégié les contacts avec les ados plutôt que les enfants et je préférais être une spécialiste (AESI) qu’une généraliste (primaire). Mon choix était fait : je serai AESI en Français- Religion.

Je savais que je pouvais compter sur mon mari pour les questions autant pratique que psychologique. C’est un véritable soutient moral et logistique.
Ainée de trois enfants, j’ai une sœur et un frère, tous deux dans l’enseignement. Ils sont très attentifs à mon cursus et sont toujours de bons conseils et disponibles pour moi. Mes parents m’encouragent également énormément et cela depuis toujours.

Je pense que mon entourage proche a toujours joué un rôle important dans ma réussite scolaire. Ils m’ont appris une rigueur de travail et un certain engouement pour le questionnement et l’observation. Ils ont toujours été présents et au courant de mon évolution scolaire. Ils m’ont appris à utiliser les outils adéquats lors de mes recherches : enfants nous avions déjà notre propre bibliothèque à la maison. Je pense aussi que le fait d’avoir suivi ma scolarité avant que madame Onkelinx soit aux « commandes » et ne supprime les devoirs et raccourcisse les heures de cours, a été une chance pour moi pour la suite.

En 1992, j’entrais en primaire dans une école de « village », l’école Saint Nicolas de la petite commune où j’habitais. On grandissait entre amis, on se voyait à l’extérieur et tous les professeurs nous connaissaient. J’ai eu un très beau parcours scolaire au sein de cet établissement, j’en ai gardé tellement de bons souvenirs que c’est là même que j’ai inscrit mon petit garçon. J’y ai appris les clés pour une bonne étude régulière et un certain engouement pour l’apprentissage. Même en vacances, je dois faire des visites et apprendre quelque chose pour que le séjour soit pleinement une réussite.

J’ai ensuite suivi mon degré inférieur au lycée Maria Assumpta de Laeken, j’ai adopté le mouvement de mes camarades, en m’inscrivant dans l’école réputée des environs. Mais je n’y étais pas du tout épanouie, leur philosophie élitiste me dégoûtait et je ne retrouvais pas du tout les valeurs de mes parents parmi tous ces « petits bourgeois coincés et arrogants ». Je n’étais pas du tout à ma place.
J’ai alors changé de cap pour le degré supérieur, j’étais maintenant élève à l’Institut Saint Louis de Bruxelles. Ce fut gagnant : trois ans plus tard, je sortais de rhétorique avec distinction et le cœur grandit de toutes les richesses que cette mixité culturelle m’avait apportées. En septembre j’intégrais l’institut Marie Haps en psychologie, mais au bout de deux ans j’interrompis mon cursus supérieur. J’allais être maman et je voulais travailler pour subvenir aux besoins de mon enfant. Je garde tout de même beaucoup de choses de ces courtes années, certaines connaissances sont encore présentes dans ma mémoire, j’y ai appris mes faiblesses et mes forces d’étudiante. Je suis depuis beaucoup plus structurée dans mes prises de notes, j’étudie régulièrement et je ne m’y mets pas à la dernière minute pour réaliser mes travaux.

J’adopte tant que possible une bonne hygiène de vie : 9 à 10 heures de sommeil par jour, 2-4 heures de sport par semaine, je mange équilibré et je prends soin de me faire plaisir, de me divertir. Mes cours sont à jours et mes synthèses rédigées depuis un mois.

J’ai des facilités d’apprentissage mais je sais que je ne dois pas me reposer sur mes lauriers, que le travail est une nécessité pour réussir. Mes années de travail m’ont quant à elles appris que rien n’est jamais acquis mais que chaque goutes de sueurs seront récompensées à un moment.

 Pour le blocus la seule chose qui me fasse réellement peur est le timing. Je me sens à l’aise dans les matières mais j’ai peur de n’avoir plus une aussi bonne mémoire qu’avant et que je ne manque de temps pour la mémorisation des concepts à étudier. Je suis aussi très motivée, venant directement du monde du travail je sais à quoi m’attendre si je ne réussis pas et pour rien au monde je ne voudrais y retourner sans les armes que sont un diplôme, et l’amour de sa profession.

 
Mes motivations à entrer dans la formation AESI

 suivant le texte de Bednarz

--> visée pragmatique: conditions de travail: horaire de journée, les mercredis après-midi, les we libres, les congés scolaires

--> considérations personnelles: capacité dans la matière/ intérêt pour les jeunes

--> expériences passées: expérience de travail en tant que monitrice depuis 2003, ainée dans la famille (frère, soeur, cousins et cousines plus jeunes)

--> relation au savoir: amour de l'apprentissage, en apprentisage constant (formations possibles pendant la carrière)

--> désir d'enseigner: je vois le gôut de l'apprentissage comme un virus qu'il est important de transmettre

--> valorisation de la profession enseignante: défis à relever ( un prof de plus dans la famille), je serai enfin fière de la profession que j'exerce

--> visée sociale: meilleur niveau de la langue pour les futurs élèves, me rendre utile pour leur présent et leur avenir


Bednarz_Lebrun_wet_al_1999_Que_pensent_les_enseignants_de_leur_profession-libre fluo.pdf

Il ne faut pas se mentir la fonction de régent offre de belles conditions de vie à côté de mon travail d'assistante- gérante chez lidl j'aurai l'impression d'être en vacances toute l'année. Je ne parle évidemment que du nombres d'heures passées au sein de l'école, je suis bien consciente des nombreuses heures de préparation que représente une semaine de cours à dispenser. Mais être professeur cela ne doit pas être seulement un métier alimentaire, afin de transmettre de manière optimale une matière aussi complexe et riche que le français, il faut être passionné par le métier. J'ai toujours recherché le contact avec les autres et particulièrement avec les jeunes. Je suis intimement convaincue des richesses qu'ils peuvent nous apporter, et travailler avec eux ne me rend plus qu'heureuse. J'ai depuis toute petite un gout incommensurable pour l'apprentissage, très curieuse de nature j'ai envie de transmettre cet amour pour le savoir.
Enseigner c'est une fierté, ne dit-on pas que c'est le plus beau métier du monde? En tout cas, une chose est sur c'est celui qui est le plus représenté dans ma famille à croire que l'enseignement est un gêne fraternel. C'est aussi une vocation pour moi une certitude que je serais enfin à ma place.